En tant que travailleur indépendant, vous dépendez d’un régime obligatoire spécifique dont les prestations versées sont souvent bien insuffisantes pour compenser la perte de revenu générée par un arrêt de travail ou une invalidité. Vous pouvez cependant mettre en place un régime facultatif individuel pour maintenir vos revenus dans ces cas-là.

 

Dans le cas d’un arrêt de travail temporaire, vous êtes indemnisés à 100 % de vos revenus assurés. Vous percevez une indemnisation forfaitaire au 1er euro, même en cas de reprise partielle de votre activité. En cas d’invalidité totale et irréversible, une rente vous est versée jusqu’à votre retraite. Enfin, à votre décès, cette assurance vous permet de verser un capital à vos proches et/ou une rente à votre conjoint et à vos enfants pour financer leurs études.

Bonne nouvelle : la loi « Madelin » permet aux travailleurs non salariés (TNS) de déduire fiscalement de leurs revenus imposables, sous conditions, les cotisations d’assurance relatives à cette prévoyance complémentaire. Sont concernés par ce contrat Madelin tous les TNS soumis à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices industriels (BIC) ou bénéfice non commercial (BNC) ou encore les dirigeants de sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés, c’est-à-dire les gérants majoritaires de SARL, EURL, SELARL, les gérants associés SCS, SCA, SNC. Enfin, les conjoints collaborateurs non rémunérés par le TNS peuvent également être couverts par un contrat Madelin.