Généralement dans un contrat de prévoyance pour les Travailleurs Non Salariés, la compagnie d’assurance couvre 4 risques : le décès, l’incapacité de travail, les frais généraux et l’invalidité. Le plus important d’entre eux reste de loin l’invalidité professionnelle. Surtout pour les professions médicales, paramédicales, les artisans et les professions réglementées (notaires, avocats). En effet, si un chirurgien perd un doigt, il ne peut plus exercer sa profession alors qu’un facteur si.

 

Le montant de la rente d’invalidité change d’une compagnie à l’autre puisque chacune a sa propre politique pour la calculer par rapport au taux  d’invalidité. Il reste donc vraiment compliqué de s’y retrouver, sans l’aide d’un professionnel, quand on est novice dans ce domaine. C’est là qu’intervient l’expertise d’un courtier en assurances. En effet, ce dernier n’est mandaté par aucune compagnie. Son job consiste seulement à rechercher dans toutes les offres du marché de l’assurance, celle qui réponde le mieux à la profession de son client.

La rente dépend du contrat souscrit

Prenons le cas d’une infirmière libérale de 45 ans qui souffre d’une polyarthrite rhumatoïde invalidante qui l’empêche de soulever des charges lourdes.  Son contrat stipule une garantie de 50 000 €/an en cas d’invalidité. Les médecins constatent une invalidité de 100 % en professionnel et 20 % en fonctionnel (barème de la Sécurité Sociale).

 

  • Mauvais contrat : Rente d’Invalidité de 50 000 €.

Donc versement d’une rente de 50 000 € x (100 % + 20%)/2 = 60 % soit 30 000 €/an.

 

  • Bon contrat : Rente d’Invalidité de 50 000 €. Ce contrat ne prend en compte que l’invalidité professionnelle. D’où le versement d’une rente de 100 % soit 50 000 €/an.

Cela fait un différentiel de 20 000 €/an, soit sur 22 ans (date de sa mise en retraite) 440 000 €. Un gain non négligeable !